Un répertoire qui contient des données pour à peu près 20 000 universités ou équivalents dans le monde, c'est bien. Malgré ses défauts, corrigeables, le WHED représente une masse importante d'informations. Mais l'idée derrière la création d'un identifiant global pour ces institutions a commencé à émerger justement parce que cela ne suffisait pas. Je le sais, j'ai fait partie du groupe qui a imaginé cet identifiant à son démarrage. Cela a donné, bon an mal an, le Global WHED ID que gère également l'AIU.
Un point de langage avant de continuer : comment appeler les établissements d'enseignement supérieur (HEI en anglais) qu'on pourrait acronymiser par EESR en français ? Je les appellerai ici des universités pour simplifier, en m'appuyant sur une approche universaliste incluant tout ce qui est lié à l'enseignement supérieur et à la recherche, quels que soient les statuts. Les universitaires purs et durs me pardonneront, si c'est possible, cet écart de langage. Je ne suis pas moi-même un sorcier de sang pur refusant les moldus ou les sang-mêlés. N'oubliez quand même pas ce point de langage, car il a de l'importance, aussi pour le Global ID qui a tendance, lui, à se focaliser sur les vraies universités.